Je repars faire du volontariat en 2019, cette fois-ci, je m'envole pour le Kenya. Après de heures de route (mouvementées) depuis la capitale, je découvre le village de Virembe, près d'une forêt tropicale. Dans cette communauté, certains se consacrent à aider les autres bénévolement et j'y découvre un équilibre qui pourrait être un modèle d'inspiration. Ce fut une expérience extrêmement enrichissante... En nous accueillant sans réserve les habitants nous ont énormément appris et cela a nourris ma réflexion sur l'économie et l'écologie. J'ai eu beaucoup de chance de pouvoir, pour un moment, partager leur quotidien.
Kenya
Nous nous sommes déplacés dans les écoles pour soigner les enfants dont les pieds sont atteints d’un parasite. Cela est dû au fait qu’ils sont pieds nu, nous étions accompagné d’une association qui leur offre des chaussures.
Au cours de la mission, j’ai participé à la consolidation de deux maisons. J’ai les maisons en terre, un mode de construction complètement écologique.
Un jour, en me promenant dans le village, je découvre un atelier de couture. J'y passe alors toutes mes après-midi jusqu'à la fin de mon séjours. Trois femmes y cousent quotidiennement et bénévolement des serviettes hygiéniques en tissu avant des les distribuer dans les écoles. C'est à ce moment que je découvre la problématique de la précarité menstruelle, qui a de graves conséquences au Kenya et dans de nombreux autres pays du monde. Je me souviens de leur témoignages et de la rencontre avec les jeunes filles à l'école. En rentrant j'ai décidé d'en apprendre plus sur cette cause, qui me tient désormais beaucoup à coeur, et ai consacré la fin de mes études de BTS à travailler avec une entreprise franco-sénégalaise, en tant que graphiste, sur cette problématique.
Nous nous rendons dans une école pour distribuer les serviettes aux jeunes filles. Paloma leur donne des conseil et leur explique comment les utiliser.